Humiliation Scénique: Debordo Leekunfa Dévoile les Coulisses d’une Soirée Tourmentée

Debordo Leekunfa sur scène au concert de Didi B

Dans une série de directs diffusés sur Facebook hier, Debordo Leekunfa a pris la parole avec éloquence et véhémence pour dénoncer le traitement dont il aurait été victime lors du concert de Didi B, tenu au Stade Félix Houphouët-Boigny. Selon ses dires, l’artiste, présent dès 21 heures, n’a vu l’opportunité de se produire qu’à 23 heures, au moment où l’enthousiasme du public commençait à faiblir et que les spectateurs entamaient lentement leur départ. Ce décalage temporel, selon lui, ne relève pas d’un simple contretemps mais constitue le prélude à une série d’incidents qui ont entaché sa prestation d’une amère note d’humiliation.

D’après les déclarations de Debordo Leekunfa, durant sa courte apparition sur scène, le directeur artistique de l’événement aurait sollicité, de manière expresse, son évacuation de la scène, arguant qu’il n’était pas inscrit à la programmation officielle de la soirée. À cet égard, l’artiste relate que Didi B lui-même, en pleine représentation, aurait indiqué au DJ de couper immédiatement sa performance musicale, laissant apparaître une coordination implacable entre les différents intervenants de la production. Ces interventions, habilement orchestrées dans ce qui se voulait être une soirée de célébration musicale, ont rapidement pris des allures de manœuvre délibérée visant à marginaliser l’artiste.

Au-delà des faits relatés, cet incident soulève une interrogation profonde quant aux pratiques de gestion et de coordination au sein des équipes artistiques. La situation de Debordo Leekunfa interpelle sur l’équilibre entre logistique événementielle et respect des engagements professionnels. En effet, alors que les imprévus sont monnaie courante dans l’organisation de spectacles en direct, toute intervention susceptible de compromettre l’intégrité d’une performance artistique mérite une réflexion attentive sur les mécanismes de communication entre les organisateurs et les artistes. Le recours à des directives brusques — allant jusqu’à l’interruption de la musique directement sur le live — envoie un signal troublant quant à la considération accordée à la contribution de chaque intervenant sur scène.